Mal de dos : Traitement

 LES APPROCHES.

Différentes techniques ostéopathiques pourront être mises à profit, afin de soigner le client souffrant de mal de dos, selon l’origine du malaise. Et puisque dans de nombreux cas plusieurs causes contribuent ensemble à une douleur cervicale, dorsale, ou lombaire, bien souvent l’ostéopathe utilisera plus d’une technique à l’intérieur d’une séance.  Il pourra avoir recours autant aux approches structurelles, que viscérales, que l’ostéopathie crânienne, ou la relance de l’énergie vitale.  Guérir implique plusieurs niveauxxx.

  • Structurelle; c’est-à-dire les articulations, les chaînes musculaire, les fascias, les tendons, les ligaments, et toute la biomécanique en général.
  • Viscérale; c.a.d. les viscères et organes en général (foie, poumon, cœur, rein, rate, estomac, intestin, colon, ovaire, utérus, etc.), leurs congestions, leurs adhérences, leurs ptôses, leurs tensions, etc..
  • Crânienne, c.a.d. les os du crâne et de la face (plus d’une vingtaine), leurs sutures, les membranes (méninges, dont la dure-mère) qui les relient et compartimente le volume crânien, les cavités, sinus, masses cérébrales, etc..
  • Énergie vitale; c.a.d. l’énergie du corps, son électricité, le corps énergétique, les circuits sur lesquels circulent cette énergie, ses routes, ses carrefours, sa trame.

SOIGNER UN MAL DE DOS;  LA GLOBALITÉ

L’ostéopathe est un thérapeute holistique.  Que la consultation soit pour une douleur sciatique, un torticolis, une entorse lombaire, une hernie discale, l’arthrite, l’arthrose, l’ostéoporose, un pincement de nerf, une cruralgie, un mal de cou, ou quoique ce soit, l’ostéopathe s’intéressera au corps comme un « tout », globalement, et en fonction des examens, et de son diagnostic ostéopathique.

Prenons un exemple;   Si un client consulte un ostéopathe pour une douleur dans le bas du dos,  il est possible qu’à l’intérieur d’une ou quelque séances, et selon les priorités affichés par le corps du patient, l’ostéopathe;

  • Ajuste une vertèbre cervicale désaxé, car elle modifie les lignes de gravité du corps, induisant des stress mécaniques pervers à d’autres endroits du corps, comme par exemple la zone lombaire .
  • Traite une tension viscérale ou sur un organe (côlon, foie, ou utérus, etc.) laquelle induit une inclinaison dans le bas du dos, ou une compensation du bassin affectant le rachis.
  • Soigne une ancienne blessure du pied, du genou, ou de la cheville ne présentant plus de douleurs localement, mais qui avait obligé un transfert de poids vers le côté opposé du corps, lequel avec le temps occasionne beaucoup de tension dans la région lombaire.
  • Vérifie le système de dure-mère pour s’assurer que ces membranes de protection du système nerveux ne maintiennent pas un blocage au bas du dos.  En effet elles sont un puissant lien entre la tête et le sacrum passant par le canal rachidien situé au centre de la colonne vertébrale.
  • Relance le mouvement respiratoire primaire (MRP) dans l’axe crânio-sacré pour que les « messagers » du corps (hormones, neurotransmetteurs, signaux nerveux) produits au niveau de l’encéphale se rendent vers les divers organes et viscères auxquels ils sont destinés.  L’harmonie des fonctions de ces organes en dépend.  Même dans le cadre de cet exemple, où le client consulte pour des tensions lombaires, cela peut être concerné.
  • Dissipe un blocage énergétique, qui maintient ou induit une contraction musculaire et un blocage lombaire ou dorsal.
  • Rétablisse un circuit d’énergie vitale contrôlant une fonction physiologique perturbé, et impliqués avec les tensions lombaires du client de cet exemple.

Tout cela fait partie d’un travail ostéopathique normal, et peut varier énormément selon l’évaluation de l’ostéopathe, la condition du patient, et d’autres facteurs.

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